Design et care

Cynthia Fleury (philosophe) et Antoine Fenoglio (designer) poursuivent leur travail de dialogue et entre design et care au sein du séminaire Design with care de la Chaire de Philosophie à l’Hôpital.

Après le court texte Ce qui ne peut être volé. Charte du Verstohlen (Gallimard, 2022), qui a déjà inspiré (notamment le labo furtif initié par Julie Chabaud), ils publient Ethique et design – pour un climat de soin (PUF, 2024), une collection d’articles sous leur direction pour approfondir l’interconnaissance et les interactions entre ces deux champs.

La structure de l’ouvrage

Le début de l’ouvrage sert de mise à niveau sur l’histoire de ces concepts/disciplines/pratiques, pour le design (partie 1) ou le soin (partie 2). La partie 3 présentent les défis que représentent le retour de la nature dans une pensée anthropocentrée. La partie 4 se penche sur des expériences qui viennent interroger l’éthique de ses pratiques.La partie 5 fait le point sur les éléments méthodologiques les plus à même de travailler à la genèse de climats de soin.

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Ce qui m’a marqué (et je garde le meilleur pour la fin 😉 ) :

1. Ce que le care fait au design
   1. Pour un design capacitaire
   2. Pour des preuves de soin
2. Un design intégré dans la nature
   1. La réhabitation, un nouveau concept qui reste anthropodominant
   2. Remettre du et des sens dans l’apprentissage
3. Faire sens du passé pour s’imaginer un futur
4. La théorie U comme philosophie pratique du design

The story of the wolf who became a tree

This article is a translation (using Deepl) of this article in French.

I call myself a transformation coach with Vagues Horizons, and I don’t want to be one of those shoemakers with bad shoes. What credit could I be given if I claimed to facilitate transformations from which I would refrain from (I’m not a consultant 😅)?

So, between May and August 2023, I took the Designing for transformation (DfT) course at the University of British Columbia (Canada), which proposed « investigating how we work within ourselves and across disciplines, sectors, silos and knowledge systems to unleash our individual – and collective potential«  to adress the challenges of our time (climate, biodiversity, global health, equity and justice). A transformative experience.

L’histoire du loup qui se fît arbre

Je me dis accompagnateur de transformation avec Vagues Horizons, et je ne veux pas être de ces cordonniers mal-chaussés. Quel crédit pourrait-on m’accorder si je prétendais accompagner des transformations desquelles je m’abstiendrais ? (je ne suis pas un consultant 😅)

Aussi, entre mai et août 2023, j’ai suivi la formation Designing for transformation ^{« DfT » dans le reste du texte} de The University of British Columbia (Canada) qui proposait de « travailler en nous-même et à travers les disciplines, secteurs, silos et systèmes de connaissance pour libérer notre potentiel individuel et collectif«  (ma traduction) pour faire face aux défis de notre temps (climat, biodiversité, santé globale, équité et justice). Une expérience transformatrice.

Mes lectures de l’été 2023

La formation Designing for transformation que j’ai suivie avec l’University of British Columbia dispensaient de nombreuses ressources en anglais. Pour les francophones, je peux recommander mes lectures estivales qui couvrent certaines des thématiques abordées (sans oublier mes billets sur la transformation):

L’obsolescence programmée des échelles de maturité

Bon, j’avoue, le titre se veut volontairement racoleur pour attirer votre attention 😁 Au final, vous verrez qu’il ne s’agit d’abandonner l’outil « échelle de maturité », mais de le transformer pour un usage pertinent à l’heure de l’anthropocène 😀

C’est quoi, une échelle de maturité ?